mardi 21 décembre 2010

Les 10 mecs qui ont fait le snow en France en 2010





10 / Yrwan "Golden" Garcia-Leal 

(bouc émissaire sympa)





C'est qui?
Présent depuis quelques saisons maintenant dans les pages de Snowsurf, il a coupé ses dreads et jeté ses pants 4XL pour se poser en leader de tendances français, et exploiter à fond tous les espaces de parutions possibles. Rideur Salomon, il est aujourd'hui porte drapeau pour le moindre projet de potes en France.

Fait d'armes marquant 2010?
Auto-proclamé meilleur shreder français, Salomon le met sur un des meilleurs projet promo de la boite: "J'irai rider chez vous". Le gars doit venir passer un Week end pour rider votre montagne avec votre crew. Idée géniale, mais largement sous-budgetisée et sur-mediatisée, il est le bouc-émissaire des insultes sur internet. 
Un mec visiblement super sympa, mais son ratio niveau/exposition le plombe, et son projet perso (Goldmoon) est plus que mauvais, désagréable.
Malgré, ou grâce à tout ça, il est un des riders français dont on parle le plus sur les forums et les remontées, loin devant des mecs largement meilleurs que lui.

Futur proche?
On ne sait pas si Salomon re-tente l'expérience "J'irai rider chez vous", mais Golden est déjà super présent sur les différents media cette année. S'il veut que la plèbe lui foute la paix, il faut qu'il montre autre chose que des vidéos de vacances, et qu'il prouve sa légétimité avec  une ou deux video parts bien violentes...




9 / The Snowboard Journal
(Yann Barthès sous lexomile)





C'est qui?
Une bande de petits trublions qui sont arrivés à grand renfort de wawa il y a deux saisons, se présentants comme les francs-tireurs du milieu.

Fait d'armes marquant 2010?
Pas grand chose en fait. Le jour où les masses se sont aperçues que l'équipe allait directement piocher ses sujets chez Yobeat, ils se sont fait squeezer. Ajouter à ça, un manque de régularité et une baisse de motivation perceptible, et vous obtenez une perte significative d'infuence. Au final, si on commente encore leurs sorties, ils sont devenus plutôt lanceurs de débats, qu'autorité naturelle. Une juste remise en place de l'ordre des choses.

Futur proche?
Déjà, il faudrait poster autre chose que simplement des vidéos pour devenir autre chose que le télé 7 jours de youtube, zapiks ou dailymotion. Peut être un retour du sujet polémique et des deux pieds dans le plat? A l'heure qu'il est, c'est l'encéphalogramme plat...

8 / Les Poneys
(association de malfaiteurs)








C'est qui?
Le crew de potes pyrénéens qui prouve chaque année que le snowboard en France, c'est un truc de pyrénéens. Toujours plus créatifs (poney, Vikings...), ils sont capables de relever n'importe quel défi, du moment que ça les fait marrer.


Fait d'armes marquant 2010?
Une Poney Session, comme chaque année depuis quelques temps maintenant. Seul événement TTR en France (qui rappelons-le possède le plus grand domaine skiable du monde), la bande de joyeux demi-étalons a prouvé que l'important n'est pas de voir des mecs faire des tours en l'air, mais de savoir apprécier ça, le soir, au bar.


Futur proche?
On parle d'un nouveau thème pour la prochaine Poney Session: le pet.
Info / intox?...



7 / Gaylord Pedretti
(rock star wannabe)









C'est qui?
Présent depuis des années dans l'organisation d'événements snowboardistiques, il est aujourd'hui à la tête du Rock On Snowboard Tour. La meilleure idée pour vendre des planches: allez chez les gens pour les leur faire essayer. ll a l'idée, il le fait.

Fait d'armes marquant 2010?
Deuxième édition du ROST, avec une incruste dans la station un peu chicos des Alpes du Sud, Serre Che'. Cette deuxième tournée est une fois de plus un grand succès populaire, et, toute l'industrie l'espère, un succès commercial.

Futur proche?
Travailler sa snow cred', qui touche les abîmes aux dires de certains, et la préparation du Kumi qui doit devenir réellement lisible s'il veut en faire un vrai rdv international estival.




6 / Nicolas Droz
(Michel Denisot)







C'est qui?
Si vous ne savez pas qui est Nicolas Droz, c'est que vous n'avez rien n'a faire là.

Fait d'armes marquant 2010?
Comme 2009, Homies Ground, la vidéo produite cette année, est d'une propreté américaine, il lui manque juste un peu de niveau. Hyper actif, cette année, une fois de plus, il pond une video où il fait tout, et surtout briller ses poulains. Véritable papa du crew, il trouve les talents, et surtout leur apprend les clés du métier.

Futur proche?
un tournage, une video, des nouvelles têtes. La routine quoi.




4-5 / Florent Marot & Vince Pages
(Frères Coen)








C'est qui?
Pour ceux viennent d'être libérés d'un enlèvement dans les grottes Afghanes, Marot & Pages sont les deux mecs à la tête de la prod Ero One. Après quelques années en tant que simple riders, les deux compères installés à Genève ont décidé de prendre leur destin en main, et de ne pas compter juste sur le bon vouloir de quelques photo-editors de magazines. 

Fait d'armes marquant 2010?
Aujourd'hui leur video est distribuée avec OnBoard (mag européen quand même!) et parce qu'ils sont loin d'être des manchots du marketing, ils ont compris que l'espace à occuper aujourd'hui était numérique. Du coup, ils ont intelligemment nourrit l'impatience des internautes en diffusant leur video part par part sur internet pendant l'automne. 
Commencé il y a 3 ans avec un niveau global de snowboard assez moyen, et un montage un peu bordélique, aujourd'hui, le crew Ero One compte parmis les plus gros espoirs du snowboard franco-suisse, une video (Voilà) intelligente et élégante. Le crew gère sa com' d'une main de maître, avec une liberté enviable et trust les pages des media. Vince se permet même d'attaquer de front le fonctionnement du sponsoring dans les pages du mag Désillusion.

Futur proche?
Une quatrième video pour l'automne 2011, Vince bosse dans un salon de tatouage, et Florent continue, malgré la pression et les obligations annexes, à élever son niveau de jeu. Ca plus tout un tas de produits dérivés (plateau de skate, t-shirt, site inertenet...) qui font passé le snowboard français de l'artisanat au professionnalisme à l'américaine.




3 / Jérôme Tanon
(Torturé de la pellicule)







C'est qui?
Photographe de la nouvelle génération, après un peu de temps à se chercher photographiquement parlant, il est aujourd'hui "l'oeil" qui compte. 

Fait d'armes marquant 2010?
Installé dans toutes le parues, il a réussi l'exploit de vendre de l'argentique à des sites internet. Même Rip Curl (qui n'est pas franchement connu pour sa communication artistique) a fait appelle à lui pour des photo-shoot. Pas un magazine sans un spécial Tanon. Photos triturées ou développées maison, il a renvoyé les photographes '"numérique" au placard. 

Futur proche?
Déjà présent partout, la prochaine étape est d'arriver à bouffer correctement dans un milieu qui ne paye pas ses artistes.


2 / P-J Rueda
(Mark Zuckerberg)










C'est qui? 
Rédacteur en chef de fluofun.fr, qui est devenu en moins de 3 ans le plus gros medium de snowboard en France, il s'occupe également de zapiks, une plateforme video qui regroupe à peu près tous les sports qu'on apprend à grands coups de bleus. 


Fait d'armes marquant 2010?
Hyperactif et passionné, il a gratté des interviews de Jed Anderson et Chris Grenier, Jeremy Jones (pas le teubé, l'autre), Danny Kass, Pat Moore... Le site est devenu absolument incontournable, et pas que pour avoir de l'actu, il produit aussi son propre contenu. Un succès qui se manifeste de l'autre côté de la barrière: Il est invité sur les events mondiaux et le mec de Nike lui fait les yeux doux.


Futur Proche?
Développe la version .com du site. En passe de couler la presse écrite spécialisée si elle ne se sort pas les doigts et qu'elle se considère toujours comme un medium d'actualités. 





1 / Julien Mounier

(Daphné Burki)







C'est qui?
Rédacteur présent depuis des années dans la galaxie Snowsurf, il est à la tête des rubriques les plus improbables du magazine. Rubriques qui pourraient bien sauver le mag. A ça, il ajoute sa colonne sur radcollector.


Fait d'armes marquant 2010?
A profité pleinement du lifting de Snowsurf pour pondre les colonnes Hot or Not, La Question Qui Tue..., directement pompées depuis les mags US, il était temps que le mag se dote d'une véritable influence sur la populasse du snowboard. Plus l'excellent Jeudi classique sur le site du magazine. Snowsurf prend enfin ses responsabilités, donne au bonhomme l'occasion d'éduquer (dresser) les jeunes merdeux qui suivent ses colonnes comme parole d'Evangile, et qu'il sauve souvent d'un mauvais goût certain.


Futur proche?

Devenir la Mlle Agnès du snow français, et être le veritable aiguillon des tendances vestimentaires et culturelles du milieu, et peut être, pourquoi pas, sauver son employeur...







X-Men part 3





Bon, et bien voilà, forcément c'est le mois de Noël, et entre reprise de l'activité glissade sur neige et les multi jobs pour pouvoir payer taxe d'habitation et cadeaux pour la famille, je vous ai un peu délaissé.
Mais pas la peine de vous pâmer de bonheur jusqu'à la syncope, ou d'aller sacrifier 100 vierges sur un autel érigé à ma gloire. Rassurer vous, ce blog ne prend toujours pas de véritable rythme.

Mais finissons ce que nous avons commencé.
Donc pour finir avec ces quelques nouveaux mutants qui viennent du grand froid, on retourne sur l'île au volcan plutôt chatouilleux au nom imprononçable pour parler du frêre de son frère.
Oui, parce qu'apparemment, chez les Hellgason, on est nourrit à bas de switch 180 back press et de très grosses double rotass' depuis l'enfance.
Du coup, quand on parle d'Eiki, il suffit juste de répéter ce qu'on a dit sur son frère, mais en passant du style adolescent bouffeur de bonbons, au style post ado fan de rock post pubère.
Bon, le résultat est le même, un tueur de rail. Et pour que vous visualisiez bien de quoi on parle je citerai mon collègue de discussion snowboardistiques:
"putain il va aller en tôle!
-?...
- Bah oui, il l'a violé le rail là!"




Eiki kills a downrail from www.helgasons.com on Vimeo.





Eiki Helgason - They came from (Factorfilms) from www.helgasons.com on Vimeo.

mercredi 1 décembre 2010

X-Men part 2.1



Juste une petite couche pour ceux qui n'auraient pas encore vu (les mauvais...) la part du jeune Halldor dans la prod Pirate de cette année, Hooked.

C'est simple, on est à la limite du scandaleux...


lundi 22 novembre 2010

X-Men part 2











Sans être certain que l'Islande fasse partie de la Scandinavie (même plutôt certain du contraire), nos amis du pays du volcan qui fait chier, de Björk et de la mega crise financière, ont pondu littéralement 2 phénomènes qui méritent totalement leur statuts de mutants du snow.
On les a vu arriver sur la planète planche à neige depuis quoi...3 ans, et ils sont directement arrivés au stade monstres, sans même passé par la case rookie.
Ils peuvent être assimilé à "l'école scandinave" dans le sens où ils ont quitté leur île natale pour aller se chauffer dans le centre de formation sport/étude finlandais, ou norvégien, ou suédois ( scandinave quoi)
Commençons donc avec le benjamin de la fratrie au nom tout droit sortie du Seigneur des Anneaux: le jeune Halldor.
En plus d'être hyperactif, le jeune est hyper productif, et pond des video part' ultra consistante pour un merdeux de 19 piges, et trouve en plus le temps de rigoler sur le blog fraternel.

Alors comme disait Herbert, le père de mon ancienne directrice de rédaction, oui Madame,
"Pour le plaisir, s'offrir ce qui n'a pas de prix, un peu de rêve à notre vie, et faire plaisir...", voici un peu du petit jeune en question.
(et aussi juste pour rappeler à certains de nos camarades de Videograss que ça, c'était ses part de l'année dernière. Non, juste au niveau des tricks et des spots, hein...)




jeudi 18 novembre 2010

X-Men



Depuis quelques années, on a vu l'apparition de nouveaux riders, complètement mutants. Un peu comme les rejetons de la première génération de scandinave (Terje, Daniel Frank, Ingemar,...) qui avait posé les jalons d'un snowboard "pas que" caincain, aujourd'hui on peut admirer, avec une larme de bave au coin de la bouche, le niveau hallucinant, dans presque tous les domaines de riders scandinaves, ou Islandais.

On va donc se lancer dans un défi un peu particulier, et surtout bien aventureux quand on sait avec quelle non rigueur ce blog est tenu.
Nous commençons donc aujourdhui la quinzaine X-men.
Quinzaine que nous allons donc entamer avec un des plus gros mutants du monde (tant qu'à faire, autant mettre la barre au top), un petit peu le Wolverine de la bande: Torstein Horgmo

Au cours d'un brainstorming réalisé dans un bar a tapas de San Seb', entouré de quelques belles ibères, et arrosé de quelques bouteilles de Rioja, le constat n'a souffert aucun réel débat: DC, c'est des produits de merde, un nouveau logo qui pue, mais un marketing au top.
Dans le spectre du marketing, il y a le team.
Et dans le team, il y a Torstein.
On vous laisse pleurer.




et en bonus, ça part' folle de l'année dernière dans Black Winter. Vous aurez constaté que le jeune s'est fait une spécialité du run en park façon Amped.




Par ailleurs, fluofun a eu l'excellente idée de ressortir toutes les dernière part' du Don, on ne saurait donc que trop vous conseiller d'aller y faire un petit tour.

mardi 9 novembre 2010

Your's go straight to DVD



Si  vous aussi, vous préférez claquer vos deniers, durement acquis, dans une bonne soirée entre amis plutôt que l'achat d'un DVD, vu que de toute façon, vous n'avez plus de lecteur DVD (on est en 2010 quand même!), alors la période dans laquelle nous vivons devrait vous ravir un poil.
Depuis la début de la saison, c'est grâce au fabuleux outils internet que l'industrie du snow nous met à disposition ses dernières productions audiovisuelles. Très bien. C'est formidable, comme dirait Gildas.
Il y en a encore qui se font chier à livrer des DVD avec les mags, il paraît que c'est bien. Bon.
Aujourd'hui donc, c'est en 3 modes de distribution principaux qu'on retrouve les prod sur nos écrans plats et illuminés de post adolescents. Penchons nous donc sur cette "révolution de la distribution de films de tapis volant".

  • Les "Now available on Itunes": idée judicieuse pour lutter contre le téléchargement illégal, gratter un peu de thunes, sans avoir à s'emmerder avec des problèmes de presse, plus de dvd, plus de problème de diffusion (on est en 2010 quand même). Pas si sûr par contre pour ce qui concerne la diffusion. Et oui, si vous n'etes pas résident US, ou alors prêt à passer quelques longues minutes pour contourner le système, vous ne faites pas partie des clients interressant. Ok, c'est la faute d'Itunes, mais quand même.
  • Les DVD livrés avec les mags. Cool, gratuits (enfin si on achète la mag, mais bon, il faut bien l'entretenir notre presse spécialisée). Le seul problème, c'est que comme précédemment rappelé: qui a encore un lecteur DVD aujourd'hui?
  • Les vidéos gratuites sur internet. Attention bande de voyous punk sans foie ni loi, celle que les prod' mettent volontairement à disposition sur les sites, hein! Au final, une vidéo, qui est composée des exploits des riders sponsorisés, dans le but de promouvoir l'image et les produits de ces sociétés est donc bien un outil de promotion. Pourquoi on paierait pour avoir de la pub? Même si le cycle est un peu plus subtile, au final, une vidéo est un outil promotionnel, dont le financement repose à 90% sur les ventes des produits des marques qui sponsorisent les riders et souvent les vidéo. 
Donc voilà, pour conclure, laissons la parole à un panel d'expert, le même que celui qui bosse pour Kia:
"Gratuit et sur le net, c'est mieux que payant et en DVD"

Si ce sont les experts qui le disent...

    mardi 2 novembre 2010

    Fraîcheur




    La neige commence montrer le coin de sa ganache sur les différents massifs français, et je ne vous parle même pas des scandinaves ou des canadiens, ça serait obscène. Du coup, on a mis de l'essence dans les planches, cirer les boots, repasser les tenues, et farter la voiture.
    On est prêt, et comme chaque année à la même saison (ce qui prouve le sérieux des saisons!) on s'échauffe en buvant des bières et en mangeant des Pringles devant les dernières vidéos des américains, des européens et puis c'est tout.
    C'est vrai, pas de prod japonaise, pas de pro sud américaine, une étrangeté qui a déjà été soulevée ici même, à l'époque où la pression financière permettait encore de passer des journées devant internet à mettre à jour des blogs sans lecteur.

    Passons du coq à l'âne, comme dans une partouze à la ferme, et intéressons nous aujourd'hui à un des rider les plus violent de ces deux dernières saisons audiovisuelle: Dan Brisse.
    Nous l'avions déjà encensé ici-même l'année dernière pour ça part héroïque dans Neverland, et bien aujourd'hui, dans Now / Here,  il confirme assez radicalement tout le bien qu'on peut penser de lui. Une brute, un mutant, un bourrin, tech et fat, urbain et backountry, avec des bons vols, des gap to rail, et quelques gaps urbains à peine engagés, qui semblent être ses signatures tricks.

    Au milieu d'une production qui est retombée dans ses travers de gâcheuse de talents, Dan, avec une part péchue et des gros, très gros tricks, donne une claque vivifiante à une vidéo linéaire, qui manque de relief et qui pourrie les images de riders méchamment engagés avec un montage aussi plat que Jane Birkin, et une sélection musicale digne, pour sa majorité, d'une radio de lycée agricole.
    Donc d'abord félicitations Justin Hostynek, puisque apparemment, c'est lui le responsable du saccage montage, pour réussir à rendre soporifique le visonnage des meilleurs snowboarders du monde qui niquent tout, partout.
    Mais surtout bravo à Dan Brisse pour s'en sortir, et pondre une part qui la coupe quand même pas mal!

    lundi 11 octobre 2010

    Mirage?





    Rip Curl fait partie des marques qui sont aussi fortes sur le technique qu'elles sont mauvaises sur les fringues, et même tout ce qui se rapporte à la mode.
    En chiffon, ou même en snowwear, ils sont super mauvais, c'est un fait.

    Pareil en terme de communication, ils ont rarement une longueur d'avance, et la marque est loin d'être ce que l'on pourrait appeler un 'leader d'opinion'.
    On peut le dire, Rip Curl, malgré tous leurs efforts et tous leurs budgets, ils sont chimes. C'est un fait.
    C'est toujours poussifs, laborieux, et ça tombe tellement souvent à côté.

    Mais revenons donc au merveilleux petit monde de la planche à mer, où ,pour le coup, ils ont quand même une certaine légitimité (merci Mick et Owen).

    Toujours est il que depuis quelques temps, ils communiquent sur leur board short avec la technologie Mirage (c'est toujours drôle d'utiliser le terme technologie pour parler d'un maillot de bain...).

    Ils s'etait magnifiquement raté avec la première campagne Mirage, qui était tombé une fois de plus à plat.
    Une campagne plate et moche, mal pensée, mal ficelée et mal jouée (et oui, on peut être champion du monde, et le plus mauvais acteur du monde).

    Mais là, il faut reconnaître que la nouvelle campagne est quand même un peu plus intéressante.
    Il manque toujours un côté organique, de la spontanéité et de la simplicité, mais l'utilisation du bullet time (souvenez vous, cette technique qui avait été utilisé pour la première fois dans Matrix) permet un rendu franchement pas mauvais, voir même interressant.

    C'est dans une piscine à vague, et ça laisse un goût de pas fini, mais ça pousse un peu au cul les autres compagnies, et ça, c'est franchement pas mal...

    Je vous laisse juger par vous -même.





    mardi 14 septembre 2010

    Conge'paye!



    Fin 80's début 90's, il y a avait une putain d'expression qui montrait le mépris des indépendants vis à vis des "salariés": conge'paye. Dans un premier temps, remettons cette expression sur la voix de la popularité, elle est parfaite, sonne trop bien, est plus méprisante que le "Go Home" limite raciste du teubé qui ne comprend pas que les "conge'payes" sont ceux qui nous permettent de vivre dans des endroits de rêve et d'en profiter le reste de l'année. Enfin...

    Toujours est-il que les "conge'payes" avaient tout un rituel social très précis. Ils partaient en vacances entre eux, souvent dans un club, en pension complète (tiens, encore un terme fantastique), club duquel ils ne sortaient que pour faire des emplettes dans des marché à touristes, et un safari photo là où le "guide", souvent saisonnier, les traînait, en accord avec les restaurateurs et commerçants du coin.
    Un cirque magnifique.

    Une fois réintégré leur jolie résidence en zone pavillonnaire (oui, le congepaye est souvent pav'tar), il invitait ses amis conge'payes, avec lesquels il était parti en vacances d'ailleurs, et projetait, grâce à un outil en avance sur son époque: le projecteur de diapos (acheter à la fnac our 3000 francs quand même), toutes les diapos de ses vacances.
    Oui, celles qu'ils venaient de passer avec les invités qui sont assis dans son canap, à manger des apéricubes et boire du Palermo "parcequ'il y a de la route pour rentrer".
    Invités  qui attendent en trépignant le moment où l'on verra une photo d'eux, puis celui où ils pourront, à leur tour utiliser cette  magnifique pièce d'équipement futuriste, pour, montrer leur ganache et celle de leurs amis, en train de se faire refourguer une réplique 'made in china' hors de prix du plus grand monument du pays visité, juste avant de retourner au club pour profiter de la pension complète et de l'open bar, et démontrer leurs hallucinantes connaissances des paroles du petits bonhomme en mousse au cours du concours de karaoké.

    Et là, vous vous dites, et je cite: "mais putain, c'est quoi le rapport?!!"

    Le rapport chers camarades, c'est qu'à l'époque, il n'y avait ni youtube, ni dailymotion.

    Le WE passé, tout le petit monde du snowboard français, et que on dit "tout", ça inclut les twitts, les facebook et les sites de haters (qui ramollissent franchement du bulbe), nous ont passé en boucle deux vidéos: Goldmoon & SKG.

    Des vidéos de vacances très sympathiques, si ce n'est que les images sont, à très peu de choses près, les mêmes, et qu'on n'en n'a implacablement rien à foutre.
    Ok, à la limite, pourquoi pas la SKG, elle est encore regardable, et elle a quelques moments sympa.
    Mais diffuser la Golmoon, vraiment?... C'est une vidéo de potes, pour les potes, qui trip entre eux.
    On peut comprendre que ce tout petit, tout petit, tout petit, monde qu'est celui des acteurs de la "micro culture" snow française kiffe se voir en vidéo, mais nous, les pratiquants, ceux qui se connectent frénétiquement à Transworld, Yobeat, Fuofun, Snowsurf, TSJ... Ceux qui payent leurs forfaits, ceux qui vont faire du snow uniquement le WE, et pendant les vacances (les nouveaux conge'paye pour le coup), ils n'en n'ont rien à foutre de voire une mec faire un 180 front sur un kicker de 5 m devant une gopro  tremblante et monté comme un clip de rap de la porte de Clichy.

    Si on veux voir nos potes faire de la planche à neige, ne vous inquiétez pas, on a déjà les vidéo.

    Bon, elle arrive quand la neige?