vendredi 15 avril 2011

Press (to) play

En dehors de ce jeu de mot aussi pauvre que bilingue, le billet d'aujourd'hui porte sur un petit japonais du nord, qui a survécu à quelques petts soucis telluriques, aquatiques et radioactifs, pour se rendre dans chez Signal, en Calif, pour presser son pro-modèle.
Qu'est ce que cette vidéo nous apprend?
En fait, pas grand chose, sinon comment on fabrique une planche à la main, la déco de son pro mod' pour l'année prochaine, que les mecs de chez Signal ont des bureaux qui ont l'air plutôt agréables à vivre, et que le japonais sont petits, mais sur stylés (c'est pas dans la vidéo, mais c'est moi qui vous le dit!).




Ceci étant dit, arrêtons nous un instant sur cette fin de saison, assez chelou du côté des pyrénées, avec une neige encore présente, mais très lourde, des températures complètement estivales, et un ambiance qui est plus à allez boire des bières tqui tièdissent en choppant des coups de soleil sur une terrasse, que de passer la journée à tater du park. C'est comme ça, c'est la vie.
Et du coup, on picole.

Mais parlons également du meilleur évènement de la terre du monde entier de l'univers: les EPO. C'était plus que drôle, il y avait de la bière, des saucisses et des swallow.
Si vous n'y étiez pas, vous aviez tort. C'est tout.

Crédit photos: volées sur Facebook (ça c'est du journalisme 2.0)





jeudi 3 mars 2011

Sors les nains de tes poches!



Il s'en passe des choses dans l'univers improbable du snowboard.
Bientôt, la France, le plus beau pays du monde, malheureusement habité par les français (!) va acceuillir les european winter X games.
Des jeux qui ont vu Mathieu Crépel finir deuxième l'année dernière, devant Louie "I want to be famous" Vito qui avait tout de même claqué 3 doubles trucs dans le même run. Mais bon...

Cette année donc, une bonne partie de ce microcosme presque fascinant va se retrouver pour regarder des jeunes fougeux faire un concours de tête en bas et de toupis.

Puis, le lendemain de la fin officielle de la compétition, ce sont les Poneys, qui vont accueillir une bande de trublions pour un autre type de concours hippique.
La couleur est annoncée: la soirée passe avant la comp'.

Mais tout ça n'a rien à voir avec le sujet qui provoque un polémique sanguinaire en ce moment. Le débat fratricide et assassin qui prend place sur tous les forums de discussion, les terrasses de restaurants d'altitude, et les bar d'après ski:
Moufles ou pipe gloves?

La question est posée, et comme ici, on n'a peur d'aucun sujet, on y va, on met les mains dedans (subtile jeux de mots...).

Pourquoi des moufles?

  • Mangoon, Bradshaw, chaleur, imperméabilité: tendance chez les shredders et capacité techniques, si les skieurs n'avait pas fait une rasiat sur la moufle, elle pourrait être d'une dopabilité indiscutable.
  •  Mais bon, elles font quand même encore souvent penser à un mec qui vient de Zion et qui veut brûler Babylone (Burn Babylone, Burn!). 
  • Elles ont tendance à dauber au bout d'une semaine et ça...

Pourquoi de pipe gloves?

  • Mais déjà pour le nom triple buse! comme ça pète trop d'avoir des "pipe gloves" au bout des mains. Succès garanti pour emballer de l'adolescente pré pubère, ou alors de la bouseuses facilement impressionnable, à la simple prononciation du terme!
  • C'est fin, c'est classe. 
  • 90% de ton temps de ride se passe entre la piste et le park. Donc non, n'essaye pas de nous faire croire que tu va avoir besoin du truc mega tech qui va te permettre de resister à du -50° qui a été développé pour les pécheur du grand nord. Et puis Helly Hansen, c'est aussi mort que les "après ski"...
Voilà, rapidement un ensemble d'arguments aussi puissants que précis pour nourrir ce débat, au moins aussi pertinent que celui sur l'Islam de l'UMP.

et si vous n'êtes pas d'accord, n'oubliez pas de vous mettre sur la gueule. Si ça ne résout rien, ça peut soulager.

lundi 31 janvier 2011

Cheesy tricks for dummies!

Aujourd'hui, on ne va pas vous parler de Niels Schack, ni des Winter X Games (de toutes façons il n'y a pas grand chose à dire...) mais d'une tendance de fond qui percute la pratique de la planche à neige depuis quelques années maintenant: les non-tricks.

La première décennie du nouveau siècle a été l'apogée des montoyades et des tripods, et maintenant il est temps de se pencher sur les nouveaux tricks trop cool, parce que c'est bon d'être cool. Et si en plus, on peut se la raconter devant les minettes sans prendre le risque d'un décollement de la plèvre ou d'un poumon perforé sur une kick de 30 m ou un gap to death rail, alors autant jouer le coup. C'est un peu ce que vous recherchez, non?
Du coup, on va inaugurer une nouvelle rubrique, aussi irrégulière qu'inutile, qu'on va sobrement intituler:



Cheesy tricks for dummies, you dumbass!

Commençons aujourd'hui par le bon gros hit de cette saison 2011:

le firecracker.

Bien connu des amateurs de pétards et de ride urbain, le tricks consiste à laisser traîner son tail dans des marche d'escalier.

Pourquoi c'est bien?
parce que c'est bruyant, ça fait des étincelles, ça fait peur aux vieux, et que t'as même pas besoin de payer le forfait.

Les spécialistes?
A l'origine, il s'agissait juste de faire un ckeck du kick pour prendre un rail, donc on pourrait dire tous les riders urbains. Mais depuis quelques temps, c'est devenu un trick en lui même. Le vrai vulgarisateur du trucs c'est Jed Anderson avec sa part insensée dans la dernière videograss. Mais beaucoup de monde le tape depuis des années dans tous les sens (Mickey Leblanc, Darrel Mathes, Cale Zima, Chris Grenier, Bode Merrill,...)

Oui mais?
ça flingue ta planche, mais tu t'en fous vu que tu as prévu de rider en ville (sauf si tu ride à Bear, ou à Vars). Et puis il n'y a en fait pas vraiment de nana à impressionner, et disons le tout cru, l'urbaine n'en n'a rien à foutre du snowboarder / branleur. Tu veux gratter de la biche en jupe / imper / fuck-me-shoes? Trouve un vrai job, gagne un max, met des chaussures pointues, arrête de picoler et conduit un gros 4x4 aussi ridicule que l'urbaine elle même...

On peut pimenter?
Oui, et là, on voit si tu as des couilles ou pas. Tu peux frapper les marches en front, en back, après un 360, un 540, un gros gap, un wall ride...tu peux le customizer comme tu veux, mais là, ça peut devenir dangereux. Va pas te faire mal, t'es là pour niquer, n'oublie pas.




samedi 29 janvier 2011

Shaun White peut il redevenir cool? le black leather subject.


C'est l'époque des Winter X-games, la grande messe télévisuelle des sports d'action à la télé, sur la chaine ESPN, qui rappelons le, n'organise pas cette compétition par amour pour le sport. Ce qui peut être interprété de différentes façons. Je vous laisse y réfléchir, on debrief plus tard.
Bref, Shaun "la tomate en noire" White est de retour sur les piste.
Un sujet pour ce blog de haute volée snowboardistique? Non, s'il n'avait pas enfin trouvé un style drôle.
Restons calme, Shaun, n'est toujours pas un produit pour snowboardeurs, c'est toujours juste un produit marketing, de type vache à lait, qui sert juste à promouvoir le snowboard auprès de la seule cible qui claque des thunes dans ce bizz, et permet à l'industrie de garder la tête hors de l'eau (et à certains de s'en mettre plein les poches quand même)j'ai nommé, l'américain moyen ++.
Celui qui a de quoi se payer un full package Burton deluxe pour aller passer deux week end par an à Aspen.

Bref, Shaun, c'est une vitrine.

Et bah là, il y a de l'engagement.
Il snobe les qualifs du slope, se rendant compte de sa médiocrité dans la discipline, donc plutôt que de passer pour une baltringue, il préfère se montrer en mec trop cool qui ne fait pas un concours de tête en bas (ce qu'on fait tous quand on arrive sur un park avec un niveau un peu trop bouillant...).
à checker sur le site de la marque ESPN
Très bonne astuce marketing, surtout qu'en suite, il plie le pipe, comme il le fait depuis quelques années maintenant, et toujours avec, globalement, le même run. Bref Shaun fait du White.
Là où son taux de coolitude peut remonter, c'est avec sa tenue, entre Dark Rider et snuff movie gay. C'est discutable, et on aime ou pas (un sujet sur shaun, burton, le freeride et les slims, c'est 5 commentaires minimum assurés).


Madness from torstein horgmo on Vimeo.

Shaun est il en train de redevenir cool? Peut il revenir dans le snowboard comme un leader? a t-il ce qu'il faut pour supporter les moqueries du sérail? Est il moins con qu'avant?

En tout cas, moi je kiffe l'attitude Black Rebel Motorcycle Club.
Après...

vendredi 28 janvier 2011

Niels Schack est-il le Keegan Valaika français?







Oui: comme lui, il a un nom improbable.
Si, comme feue ma grand mère, vous croyez que votre prénom a une véritable influence sur votre vie, alors les deux partent avec un point de bonus offensif. L'Américain a un nom peu commun, ça doit être indien ou un truc comme ça Le français a un nom hyper marketable, on imagine le nombre de jeux de mots possible juste avec le nom de famille de Niels. On imagine déjà son pro-modèle de fixes Shakabra, ou encore sa board la Schack It like a Polaroid Picture... Un beau potentiel produit.

Oui: il lui pompe son style, et ses sponsors
Les épaules rentrées, le gypsytle, attitude loose, l'impression d'être toujours à l'arrache, la morve au nez, Niels est manifestement un fan de Keegan et fait tout comme lui, depuis le vocabulaire de tricks, jusqu'au sponsors... Est ce que c'est mal? Mais non, pas une seconde tant qu'il choisit un mec qui a du style et qu'il envoie méchamment le foie gras.




Oui: c'est un kid
Il n'est pas vieux le Niels. Quand on voit son fresh meat sur methode TV, ou son footage au truc de rail 6.0, on comprend tout de suite que le gars est encore un ado, et c'est parfait! Rappelons quand même que la planche à neige (version freestyle jib, jackass) est un sport d'ado. Keegan aussi à cette espèce de nonchalance caractéristique de l'adolescent. On les imagine tellement tout les deux en train de lancer, avec une voix à peine adulte:" toute façon j'm'en fou, il est trop con, ouuaaaaiiii.... mdr!"

Oui: il défonce en skate
Le propre du snowboarder moderne est d'avoir aussi un niveau de batard en skate. C'est le cas de Keegan, et du coup de Niels. En plus d'être doué, il a la créativité, si t'es créatif sur un skate, ça ne peut donner que de bonne chose sur un tapis volant sur neige. On attend de voir.

Peut-être: il n'a pas encore fait complètement ses preuves. On attend sa prochaine part annoncé avec le crew Homies
Quelques tricks vite fait dans la dernière homies, repris en boucle dans les mag et sur quelques podcast, il va falloir être plus productif. L'américain est de tout les trip et largement mis en avant par son sponsor vu sa capacité à ramener un paquet d'images. il va falloir que Niels rajoute la quantité à la qualité.

Non: pour l'instant on ne le voit qu'en jib, Keegan défonce aussi le gros backcountry engagé...
Keegan a choqué son monde quand on la vu se mettre des run assez "engaged" dans des couloirs de la mort en Alaska. Pour L'instant Niels n'a pas ramené d'image de grosse poudreuse, mais laissons lui un peu de temps.



Résultat:
4 oui, 1 non, 1 peut-être.

La ressemblance entre les deux énergumènes est flagrante. Niels pour ceux qui aime le snowboard et qui espèrent que la scène française arrive un jour à se démarquer réellement, on compte tous sur Niels, et son prédécesseur Pierre Rué. Nouvelle génération charismatique et originaux, ils apportent un style résolument urbain et décalé dans le snow bizz fr, et c'est tant mieux.

Niels doit pondre une grosse part dans la prochaine vidéo si il veut transformer son statut de meilleur espoir en celui de rookie of the year, avant de devenir, qui sait, le futur sauveur du snowboard français.

http://www.method.tv/player.php?ch=00034&id=2179