vendredi 15 avril 2011

Press (to) play

En dehors de ce jeu de mot aussi pauvre que bilingue, le billet d'aujourd'hui porte sur un petit japonais du nord, qui a survécu à quelques petts soucis telluriques, aquatiques et radioactifs, pour se rendre dans chez Signal, en Calif, pour presser son pro-modèle.
Qu'est ce que cette vidéo nous apprend?
En fait, pas grand chose, sinon comment on fabrique une planche à la main, la déco de son pro mod' pour l'année prochaine, que les mecs de chez Signal ont des bureaux qui ont l'air plutôt agréables à vivre, et que le japonais sont petits, mais sur stylés (c'est pas dans la vidéo, mais c'est moi qui vous le dit!).




Ceci étant dit, arrêtons nous un instant sur cette fin de saison, assez chelou du côté des pyrénées, avec une neige encore présente, mais très lourde, des températures complètement estivales, et un ambiance qui est plus à allez boire des bières tqui tièdissent en choppant des coups de soleil sur une terrasse, que de passer la journée à tater du park. C'est comme ça, c'est la vie.
Et du coup, on picole.

Mais parlons également du meilleur évènement de la terre du monde entier de l'univers: les EPO. C'était plus que drôle, il y avait de la bière, des saucisses et des swallow.
Si vous n'y étiez pas, vous aviez tort. C'est tout.

Crédit photos: volées sur Facebook (ça c'est du journalisme 2.0)





jeudi 3 mars 2011

Sors les nains de tes poches!



Il s'en passe des choses dans l'univers improbable du snowboard.
Bientôt, la France, le plus beau pays du monde, malheureusement habité par les français (!) va acceuillir les european winter X games.
Des jeux qui ont vu Mathieu Crépel finir deuxième l'année dernière, devant Louie "I want to be famous" Vito qui avait tout de même claqué 3 doubles trucs dans le même run. Mais bon...

Cette année donc, une bonne partie de ce microcosme presque fascinant va se retrouver pour regarder des jeunes fougeux faire un concours de tête en bas et de toupis.

Puis, le lendemain de la fin officielle de la compétition, ce sont les Poneys, qui vont accueillir une bande de trublions pour un autre type de concours hippique.
La couleur est annoncée: la soirée passe avant la comp'.

Mais tout ça n'a rien à voir avec le sujet qui provoque un polémique sanguinaire en ce moment. Le débat fratricide et assassin qui prend place sur tous les forums de discussion, les terrasses de restaurants d'altitude, et les bar d'après ski:
Moufles ou pipe gloves?

La question est posée, et comme ici, on n'a peur d'aucun sujet, on y va, on met les mains dedans (subtile jeux de mots...).

Pourquoi des moufles?

  • Mangoon, Bradshaw, chaleur, imperméabilité: tendance chez les shredders et capacité techniques, si les skieurs n'avait pas fait une rasiat sur la moufle, elle pourrait être d'une dopabilité indiscutable.
  •  Mais bon, elles font quand même encore souvent penser à un mec qui vient de Zion et qui veut brûler Babylone (Burn Babylone, Burn!). 
  • Elles ont tendance à dauber au bout d'une semaine et ça...

Pourquoi de pipe gloves?

  • Mais déjà pour le nom triple buse! comme ça pète trop d'avoir des "pipe gloves" au bout des mains. Succès garanti pour emballer de l'adolescente pré pubère, ou alors de la bouseuses facilement impressionnable, à la simple prononciation du terme!
  • C'est fin, c'est classe. 
  • 90% de ton temps de ride se passe entre la piste et le park. Donc non, n'essaye pas de nous faire croire que tu va avoir besoin du truc mega tech qui va te permettre de resister à du -50° qui a été développé pour les pécheur du grand nord. Et puis Helly Hansen, c'est aussi mort que les "après ski"...
Voilà, rapidement un ensemble d'arguments aussi puissants que précis pour nourrir ce débat, au moins aussi pertinent que celui sur l'Islam de l'UMP.

et si vous n'êtes pas d'accord, n'oubliez pas de vous mettre sur la gueule. Si ça ne résout rien, ça peut soulager.

lundi 31 janvier 2011

Cheesy tricks for dummies!

Aujourd'hui, on ne va pas vous parler de Niels Schack, ni des Winter X Games (de toutes façons il n'y a pas grand chose à dire...) mais d'une tendance de fond qui percute la pratique de la planche à neige depuis quelques années maintenant: les non-tricks.

La première décennie du nouveau siècle a été l'apogée des montoyades et des tripods, et maintenant il est temps de se pencher sur les nouveaux tricks trop cool, parce que c'est bon d'être cool. Et si en plus, on peut se la raconter devant les minettes sans prendre le risque d'un décollement de la plèvre ou d'un poumon perforé sur une kick de 30 m ou un gap to death rail, alors autant jouer le coup. C'est un peu ce que vous recherchez, non?
Du coup, on va inaugurer une nouvelle rubrique, aussi irrégulière qu'inutile, qu'on va sobrement intituler:



Cheesy tricks for dummies, you dumbass!

Commençons aujourd'hui par le bon gros hit de cette saison 2011:

le firecracker.

Bien connu des amateurs de pétards et de ride urbain, le tricks consiste à laisser traîner son tail dans des marche d'escalier.

Pourquoi c'est bien?
parce que c'est bruyant, ça fait des étincelles, ça fait peur aux vieux, et que t'as même pas besoin de payer le forfait.

Les spécialistes?
A l'origine, il s'agissait juste de faire un ckeck du kick pour prendre un rail, donc on pourrait dire tous les riders urbains. Mais depuis quelques temps, c'est devenu un trick en lui même. Le vrai vulgarisateur du trucs c'est Jed Anderson avec sa part insensée dans la dernière videograss. Mais beaucoup de monde le tape depuis des années dans tous les sens (Mickey Leblanc, Darrel Mathes, Cale Zima, Chris Grenier, Bode Merrill,...)

Oui mais?
ça flingue ta planche, mais tu t'en fous vu que tu as prévu de rider en ville (sauf si tu ride à Bear, ou à Vars). Et puis il n'y a en fait pas vraiment de nana à impressionner, et disons le tout cru, l'urbaine n'en n'a rien à foutre du snowboarder / branleur. Tu veux gratter de la biche en jupe / imper / fuck-me-shoes? Trouve un vrai job, gagne un max, met des chaussures pointues, arrête de picoler et conduit un gros 4x4 aussi ridicule que l'urbaine elle même...

On peut pimenter?
Oui, et là, on voit si tu as des couilles ou pas. Tu peux frapper les marches en front, en back, après un 360, un 540, un gros gap, un wall ride...tu peux le customizer comme tu veux, mais là, ça peut devenir dangereux. Va pas te faire mal, t'es là pour niquer, n'oublie pas.




samedi 29 janvier 2011

Shaun White peut il redevenir cool? le black leather subject.


C'est l'époque des Winter X-games, la grande messe télévisuelle des sports d'action à la télé, sur la chaine ESPN, qui rappelons le, n'organise pas cette compétition par amour pour le sport. Ce qui peut être interprété de différentes façons. Je vous laisse y réfléchir, on debrief plus tard.
Bref, Shaun "la tomate en noire" White est de retour sur les piste.
Un sujet pour ce blog de haute volée snowboardistique? Non, s'il n'avait pas enfin trouvé un style drôle.
Restons calme, Shaun, n'est toujours pas un produit pour snowboardeurs, c'est toujours juste un produit marketing, de type vache à lait, qui sert juste à promouvoir le snowboard auprès de la seule cible qui claque des thunes dans ce bizz, et permet à l'industrie de garder la tête hors de l'eau (et à certains de s'en mettre plein les poches quand même)j'ai nommé, l'américain moyen ++.
Celui qui a de quoi se payer un full package Burton deluxe pour aller passer deux week end par an à Aspen.

Bref, Shaun, c'est une vitrine.

Et bah là, il y a de l'engagement.
Il snobe les qualifs du slope, se rendant compte de sa médiocrité dans la discipline, donc plutôt que de passer pour une baltringue, il préfère se montrer en mec trop cool qui ne fait pas un concours de tête en bas (ce qu'on fait tous quand on arrive sur un park avec un niveau un peu trop bouillant...).
à checker sur le site de la marque ESPN
Très bonne astuce marketing, surtout qu'en suite, il plie le pipe, comme il le fait depuis quelques années maintenant, et toujours avec, globalement, le même run. Bref Shaun fait du White.
Là où son taux de coolitude peut remonter, c'est avec sa tenue, entre Dark Rider et snuff movie gay. C'est discutable, et on aime ou pas (un sujet sur shaun, burton, le freeride et les slims, c'est 5 commentaires minimum assurés).


Madness from torstein horgmo on Vimeo.

Shaun est il en train de redevenir cool? Peut il revenir dans le snowboard comme un leader? a t-il ce qu'il faut pour supporter les moqueries du sérail? Est il moins con qu'avant?

En tout cas, moi je kiffe l'attitude Black Rebel Motorcycle Club.
Après...

vendredi 28 janvier 2011

Niels Schack est-il le Keegan Valaika français?







Oui: comme lui, il a un nom improbable.
Si, comme feue ma grand mère, vous croyez que votre prénom a une véritable influence sur votre vie, alors les deux partent avec un point de bonus offensif. L'Américain a un nom peu commun, ça doit être indien ou un truc comme ça Le français a un nom hyper marketable, on imagine le nombre de jeux de mots possible juste avec le nom de famille de Niels. On imagine déjà son pro-modèle de fixes Shakabra, ou encore sa board la Schack It like a Polaroid Picture... Un beau potentiel produit.

Oui: il lui pompe son style, et ses sponsors
Les épaules rentrées, le gypsytle, attitude loose, l'impression d'être toujours à l'arrache, la morve au nez, Niels est manifestement un fan de Keegan et fait tout comme lui, depuis le vocabulaire de tricks, jusqu'au sponsors... Est ce que c'est mal? Mais non, pas une seconde tant qu'il choisit un mec qui a du style et qu'il envoie méchamment le foie gras.




Oui: c'est un kid
Il n'est pas vieux le Niels. Quand on voit son fresh meat sur methode TV, ou son footage au truc de rail 6.0, on comprend tout de suite que le gars est encore un ado, et c'est parfait! Rappelons quand même que la planche à neige (version freestyle jib, jackass) est un sport d'ado. Keegan aussi à cette espèce de nonchalance caractéristique de l'adolescent. On les imagine tellement tout les deux en train de lancer, avec une voix à peine adulte:" toute façon j'm'en fou, il est trop con, ouuaaaaiiii.... mdr!"

Oui: il défonce en skate
Le propre du snowboarder moderne est d'avoir aussi un niveau de batard en skate. C'est le cas de Keegan, et du coup de Niels. En plus d'être doué, il a la créativité, si t'es créatif sur un skate, ça ne peut donner que de bonne chose sur un tapis volant sur neige. On attend de voir.

Peut-être: il n'a pas encore fait complètement ses preuves. On attend sa prochaine part annoncé avec le crew Homies
Quelques tricks vite fait dans la dernière homies, repris en boucle dans les mag et sur quelques podcast, il va falloir être plus productif. L'américain est de tout les trip et largement mis en avant par son sponsor vu sa capacité à ramener un paquet d'images. il va falloir que Niels rajoute la quantité à la qualité.

Non: pour l'instant on ne le voit qu'en jib, Keegan défonce aussi le gros backcountry engagé...
Keegan a choqué son monde quand on la vu se mettre des run assez "engaged" dans des couloirs de la mort en Alaska. Pour L'instant Niels n'a pas ramené d'image de grosse poudreuse, mais laissons lui un peu de temps.



Résultat:
4 oui, 1 non, 1 peut-être.

La ressemblance entre les deux énergumènes est flagrante. Niels pour ceux qui aime le snowboard et qui espèrent que la scène française arrive un jour à se démarquer réellement, on compte tous sur Niels, et son prédécesseur Pierre Rué. Nouvelle génération charismatique et originaux, ils apportent un style résolument urbain et décalé dans le snow bizz fr, et c'est tant mieux.

Niels doit pondre une grosse part dans la prochaine vidéo si il veut transformer son statut de meilleur espoir en celui de rookie of the year, avant de devenir, qui sait, le futur sauveur du snowboard français.

http://www.method.tv/player.php?ch=00034&id=2179

lundi 17 janvier 2011

Le snow, ce qui est cool, et ce qui ne l'est pas: la rubrique Mentos

Mentos: Le cool maker...





Jed Anderson / Chris Grenier.





C'est qui?
Des mecs qui, entre autre, ont fait que Salomon soit dope aujourd'hui, qui décident de ce qu'il est cool de mettre pour aller faire de la planche à neige, et qui accessoirement sont surhumains en jib.

Nombre de O dans le cool?
A eux deux: cooooooooooool!

Le binôme le plus dope du snowboard depuis JP / Jérémy au début des 00's.
Jed fracasse méchamment les rails urbains, avec une part qui compte un nombre de clips juste hallucinant dans la dernière Videograss. Et comme pour nous dire que le park c'est trop facile, sur ses quelques tricks de kicker (2 c'est ça?) pris au team shoot out, il pose un espèce de je-sais-pas-quoi-late-underflip qui bute juste simplement tout ce qui ressemble de près ou de loin à une rotation classique.
Chris est un redneck qui n'en n'est pas un. Toujours avec le dernier accessoire mega tendance (sweat crew, starter team jacket, moufles...), un style mega loose et un niveau de mega cochon. En plus sa part est comblée avec des magnifiques séquences jackass / destruction-d'engins-à-moteur-avec-d'autres-engins-à-moteur. Réjouissant



The Real Snow / Xgames



C'est quoi?
Pour fédérer un peu plus la communauté snowboard autour de son programme ultra formaté de sports d'hiver X-treeeeeem, ESPN à directement été "voler" dans le concept du skate: The Real Street.

Nombre de O dans le cool?
2, pas plus, pas moins, comme ça se prononce à la télé...

Franchement?
Alors commençons par le nom: The Real Snow. Pour un contest de jib vidéo? ça ne choque personne?
Ensuite, Jed Anderson absent. Vraiment? Faut-il être mormon pour avoir le droit de jouer?
Forcément ça sent très fort le projet market ultra commercial, c'est normal, c'est ESPN.
2 trucs cool:
  • ça donne un léger preview de la saison prochaine
  • Nic Sauvé qui a l'air tellement petit par rapport à la taille des spots!
Sauvé par Sauvé. C'est beau non?




Videogrease / Eurogap 3 / Moose With a Hat.




C'est quoi?
Des prod' pro ou semi-pro, mais qui garde ce que le snowboard a de drôle: le fun (la rédaction assume l'aspect totalement pléonastique de cette dernière affirmation, et ce, malgré le ridicule, lui aussi assumé, du mot "fun")

Nombre de O dans le cool?
Un gros paquet!!!

PartySnake fait une vidéo avec du vomi, de la fumette et des nichons. C'est comme les pets, les rots et le fameux "That's what she said!", ça ferra toujours marrer.
Eurogap remet l'euro-dance à l'honneur et puni JP avec son pauvre Pet Shop Boys de Double Decade, le tout avec quelques très gros bangers quand même(pour le mec qui a posé la question de ce qu'est un banger sur fluofun: c'est un mec qui participe à un gang bang, évidement...)
Moose With a Hat c'est des gros canadiens bien bourrins, à la montagne. C'est un peu les "gangsta" du backcountry. Pareil, ça fait des années, mais des mecs qui se mettent des bons kickers sur du gros rap qui tache, dans l'arrière pays canadien, ça marche toujours. Point de bonus offensif pour Kale Stephens, qui, rappelons le, possède un très beau nez en plastique depuis une accident de skidoo (sur son pickup...)





PeepShow








C'est qui?
Des meufs nom de Dieu!!!

Nombre de O dans le cool?
Plus que pour toi.

Elles sont dans tous les mags depuis la sortie de leur deuxième opus, et c'est totalement mérité. En plus d'être fortes, créatives, drôle et pleines de grâce, elles montrent leurs nichons, et sont plus burnées que le plus burné de tes potes.
Alors c'est ça l'amour?...



Les switch up's



C'est quoi?
Changer de tricks sur une box, un rail ou autre...

Nombre de O dans le cool?
aucun

Les switch ups c'est le mal, c'est trop, c'est sale, c'est approximatif, c'est laid, c'est les bras qui battent l'air, ça ne sert à rien.
On peut faire une belle entrée, un belle sortie, mais pas de switch up. On ne sait pas si ça ressemble à des derviches tourneurs ou une toupie Mc Do.
Et si vraiment il faut s'énerver, changez de spots: plus gros, plus dangereux, plus ce que vous voulez, mais par pitié, pas de switch up!


Les Québecois






C'est qui?
Sérieusement, tu demandes?

Nombre de O dans le cool?
7,9 millions

De la neige, des rails, de la poutine, des soirées complètement débridées, des gens globalement ultra marrants, sympas et accueillants, et pour finir, un des accents les plus sexy du monde. Non? siii...
Toujours est il que les différentes vidéos amateurs en provenance de nos cousins, et qui nous tombent sur le coin de la gueules depuis quelques mois nous ramène à notre niveau plutôt merdique en jib, mais pas que...


Chas Guldemond



C'est qui?
Le charisme d'une huître dans un corps de redneck ça ne vous dit rien?

Nombre de O dans le cool?
Tellement peu qu'on n'arrive même plus à prononcer le mot.

Alors il est super sympa paraît il, et on veut bien le croire. Par contre, depuis la tenu, jusqu'au choix vestimentaire, et en passant par le vocabulaire de tricks et le choix de la boisson énergétique la plus beauf de ce début de XXIème siècle, Rockstar, en tant que sponsor principal, le jeune homme multiplie les fautes de goût.
Un peu le plus gros beauf du snow ricain (et pourtant il y en a beaucoup) , il est très fort, et fait tous les mauvais choix.
C'est génial!


Nike 6.0



C'est qui?
La branche sports d'action de Nike, mais en cheap.

Combien de O dans le cool?
nul, sale, 0.

Arrivée à grand renfort de dollars et de communication, la firme inonde la marché avec ce que DC avait fait avant elle, et investie des sommes colossales. C'est bien pour le business, mais ça ne laisse pas beaucoup de place pour les autres marques (notamment en terme de distribution). Autant Nike Snowboarding est super cool, autant 6.0 ne sert pas à grand chose, sinon à vendre des trucs moches, et niveler le snowboard par le bas.


Niels Shack



C'est qui?
On vous l'a déjà dis, c'est un mix entre Keegan Valaika et Punky Brewster

Nombre de O dans le cool?
Quelques uns, genre coool, mais aussi avec un très gros potentiel.

Enfin un français avec un style bien loose, un poil gyspy et original dans notre beau pays du fromage.
Il a l'air drôle, décalé, fort et vend enfin un rêve un peu urbain, totalement adolescent, et avec l'attitude. On a hâte d'en voir plus de sa part.


Smokin Snowboards



C'est qui?
Une petite marque de snow US qu'on peut qualifier de mega core.

Nombre de O dans le cool?
Combien tu sais faire de O avec de la fumée?

Badass, c'est ce à quoi on peut associer la marque. Sans concession, avec un team ultra core, de la fumée, des décos décalées, Smokin, c'est un peu la branche matérielle d'Al Quaïda à la montagne. Enfin une marque qui fait encore peur aux vieux!

lundi 10 janvier 2011

la vérité sur le mystère des prénoms dans le snowboard français

Une fois de plus, c'est au cours d'une soirée entre amis, attablés au comptoir du pub où nous avons nos habitudes du jeudi et devant notre enième pinte de Guiness, que nous avons été percutés par le plus grand mystère du snowboard français moderne depuis le snowscoot.
En tant que journalistes d'investigation, nous avons dû utilisé tous les moyens dont nous disposons (google, facebook, pomme C, pomme V & Jack Daniels) pour mettre en lumière les clés du mystère! Et quel mystère!

D'où viennent ces prénoms, pour le moins originaux, qui bercent nos parutions?

On est curieux. On veut savoir. On mène l'enquête.

Qui tient les clés du business?
A qui va l'argent? 
Qui en profite?


Tout sur les dessous des prénoms les plus originaux du snowboard français.

un reportage de Bernard de la Villardière.






Vianney (Tisseau)


Rédacteur snowsurf.

Taux d'originalité: 100%
Taux de mémorisation: 93%
Potes de prénom: ???


Fête : le 04 Aout
Étymologie : Vianney est un patronyme français, sans doute dérivé à l'origine du prénom Vivien
Il fut porté par un saint très populaire du XIXe siècle, également connu sous le nom de " saint curé d'Ars ". Comme pour Chantal, Gonzague ou Xavier, la ferveur catholique s'empara de ce nom de famille et en fit assez rapidement un prénom, sans rencontrer d'obstacle ni à l'état civil ni sur les fonts baptismaux. Depuis le début du XXe siècle, Vianney est régulièrement attribué en France, essentiellement dans les familles catholiques pratiquantes. Il reste inconnu dans les autres pays. Jean-Marie Vianney fut, de 1818 à 1859, curé d'un minuscule village de l'Ain, Ars-en- Dombes. Cet homme peu cultivé et de caractère farouche se révéla un confesseur étonnant. Il finit par attirer de véritables foules vers son confessionnal, où il passait quinze heures par jour. Sa réputation se répandit dans toute la France. Le pape Pie XI qui le canonisa en 1925, le déclara saint patron de tous les curés du monde. 






Gaylord (Pedretti)


Gentil Organisateur (R.O.S.T., Kumi,...)

Taux d'originalité: 92%
Taux de mémorisation: 100%
Potes de prénom célèbres: Gaylord Focker, Gaylord Hauser...


Étymologie : Patronyme anglais issu du français gaillard, adjectif qui, en France également, est à l'origine d'un nom de famille répandu. Gaillard est d'origine celtique (gaulois) construit à partir de gal, la bravoure. 
Curieusement, en tant que prénom, Gaylord est peu courant dans les pays anglophones. En France, où il apparaît régulièrement à l'état civil depuis une dizaine d'années, il a dû sa réputation dans les années 1970 à la notoriété d'un thérapeute, fabricant de produits pharmaceutiques, Gaylord Hauser, fortement contesté. Il est difficile d'imaginer qu'il soit à l'origine de l'apparition de son prénom en France. Pas plus qu'on ne peut supposer que Gaylord soit, comme c'est le cas aux États-Unis, l'objet d'un jeu de mots et qu'il faille y voir une connotation homosexuelle (" le Seigneur gay "). Pour l'instant, le mystère demeure. 




Niels (Schack)


Keegan Valaika  x Punky Brewster

Taux d'originalité: 89%
Taux de mémorisation: 93%
potes de prénom: Neils Arestrup, Niels Bohr...

Dérivé de : NILS
Étymologie : Forme scandinave familière de Nicolas. 
Le livre pour enfants de la Suédoise Selma Lagerlöf (1858-1940), paru en 1907, Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson, rendit célèbre ce prénom au début du XXe siècle. Cette œuvre, qui raconte les aventures d'un jeune garçon volant sur le dos d'une oie sauvage, connut un succès immédiat et fut traduit dans plus de vingt langues. Depuis, Nils apparaît assez régulièrement dans plusieurs pays ; en France, avec sa variante Niels.



Valérian (Ducourtil)


Colt Sivers

taux d'originalité: 78%
taux de mémorisation: 69%

Potes de prénom célèbres: Valérian & Laureline (l'origine de son prénom paraît-il)



Variante : VALERIEN
Fête : le 04 Septembre
Étymologie : Valérian est la forme anglaise du prénom français Valérien et, comme lui, est issu du nom d'un empereur romain, Valerianus, qui régna de 253 à 260, entreprit de violentes persécutions contre les chrétiens et mourut au combat contre les Perses. Son nom était formé à partir du verbe valere, " se montrer vigoureux, puissant ".
Disparu de l'usage dès le VIe siècle, il n'est réapparu que timidement au XVIIIe. Il est resté depuis peu fréquent, quoique régulièrement attribué. Aujourd'hui, on lui préfère sa forme anglicisée, Valérian, bien qu'elle soit, elle aussi, assez rare jusqu'à présent dans les pays anglophones. Saint Valérien était, à la fin du IIe siècle, un chrétien de Lyon. Il fut arrêté mais parvint à s'échapper et alla évangéliser la région de Tournus (Saône-et- Loire) où, quelques années plus tard, il fut de nouveau arrêté et subit le martyre. 



Il y en a d'autres...mais on a la flemme.

Voilà un point d'interrogation qui tombe, et une nouvelle fois, notre rôle  d'information et d'éclairage a pris tout son sens. Le journalisme d'investigation arrive dans le micro univers du snow. 

Tremblez voyous de l'industrie, hors sujet mène l'enquête!

Bon, on vous laisse, c'est l'heure des Simpsons.





lundi 3 janvier 2011

Vars peut-elle devenir le Bear Français?

Bon, comme chaque année, à la même période, on s'est fait emmerdé par des touristes: on a galéré pour se trouver une place de parking, on a joué des coudes à la caisse des forfaits, on a fait claquer sa board dans l'air pour signifier au couillon Wedze de derrière qu'il ne faut mettre ses ski sur nos planchons dans la queue des remontées, on est passé trop près d'un kid de l'école de ski, on s'est engueulé avec un rouge, et du coup on en a bu pas mal, du rouge...

Bonne année les punks.

le clash du jour:
Vars peut-elle devenir le Bear français?

                                                                                
 Oui, il se développe d'année en année: 





Non, Bear, c'est Bear:
Malgré toute la bonne volonté manifeste qui est mise dans le projet, la station n'a pas de renommé international, de team de dimension international et les événements organisés sont encore trop "gentillets". Bear est présent depuis des années dans les vidéos, les podcast, et a permis à une génération de tueurs de faire leurs armes. Qui plus est, avec l'enchaînement de video de team et d'event media, on n'a beau n'avoir jamais foutu les pieds à Bear, on connaît déjà les (la) piste comme le fond de sa poche à 



Oui, il fait rêver tous les français:
Depuis que Dallas a posé sa petite vidéo de présentation du park sur les différents sites internet qui comptent, c'est une éjaculation collective sur la toile. Pierre Rué n'a pas caché son excitation, et même certains haters célèbre pour que rien de français ne trouve grâce à leurs yeux, ont eu un malaise vagale quand ils l'ont vu. Le standard de l'office du tourisme de la station a dû connaître un léger engorgement.


Non, c'est à perpet' du premier bled:
L'une des choses qui font de Bear ce qu'elle est, c'est sa situation géographique, à 2h de L.A.. La station ramasse tous les kids de la métropole qui ont les moyens de se payer le forfait à 60 dolls. Mais Vars semble souffrir d'un isolement géographique qui limite les A/R dans la journée. Du coup, quand tu y vas, c'est pour le WE, au moins. Pas insurmontable, mais le foyer de clients potentiels n'est pas le même.




Malgré une différence de moyens et de renommé face à Bear, Vars a frappé un grand coup, grâce à une communication marquée et une équipe de shapeurs qui se bouge. Un investissement judicieux pour une station un isolé qui veut prendre la place de "Da place to shred" dans l'inconscient collectif français, reste à trouver une solution face à l'éloignement géographique. Des location pas chers, le camping car, ou encore le camping sauvage... Quand on veut, on peut...