lundi 22 novembre 2010

X-Men part 2











Sans être certain que l'Islande fasse partie de la Scandinavie (même plutôt certain du contraire), nos amis du pays du volcan qui fait chier, de Björk et de la mega crise financière, ont pondu littéralement 2 phénomènes qui méritent totalement leur statuts de mutants du snow.
On les a vu arriver sur la planète planche à neige depuis quoi...3 ans, et ils sont directement arrivés au stade monstres, sans même passé par la case rookie.
Ils peuvent être assimilé à "l'école scandinave" dans le sens où ils ont quitté leur île natale pour aller se chauffer dans le centre de formation sport/étude finlandais, ou norvégien, ou suédois ( scandinave quoi)
Commençons donc avec le benjamin de la fratrie au nom tout droit sortie du Seigneur des Anneaux: le jeune Halldor.
En plus d'être hyperactif, le jeune est hyper productif, et pond des video part' ultra consistante pour un merdeux de 19 piges, et trouve en plus le temps de rigoler sur le blog fraternel.

Alors comme disait Herbert, le père de mon ancienne directrice de rédaction, oui Madame,
"Pour le plaisir, s'offrir ce qui n'a pas de prix, un peu de rêve à notre vie, et faire plaisir...", voici un peu du petit jeune en question.
(et aussi juste pour rappeler à certains de nos camarades de Videograss que ça, c'était ses part de l'année dernière. Non, juste au niveau des tricks et des spots, hein...)




jeudi 18 novembre 2010

X-Men



Depuis quelques années, on a vu l'apparition de nouveaux riders, complètement mutants. Un peu comme les rejetons de la première génération de scandinave (Terje, Daniel Frank, Ingemar,...) qui avait posé les jalons d'un snowboard "pas que" caincain, aujourd'hui on peut admirer, avec une larme de bave au coin de la bouche, le niveau hallucinant, dans presque tous les domaines de riders scandinaves, ou Islandais.

On va donc se lancer dans un défi un peu particulier, et surtout bien aventureux quand on sait avec quelle non rigueur ce blog est tenu.
Nous commençons donc aujourdhui la quinzaine X-men.
Quinzaine que nous allons donc entamer avec un des plus gros mutants du monde (tant qu'à faire, autant mettre la barre au top), un petit peu le Wolverine de la bande: Torstein Horgmo

Au cours d'un brainstorming réalisé dans un bar a tapas de San Seb', entouré de quelques belles ibères, et arrosé de quelques bouteilles de Rioja, le constat n'a souffert aucun réel débat: DC, c'est des produits de merde, un nouveau logo qui pue, mais un marketing au top.
Dans le spectre du marketing, il y a le team.
Et dans le team, il y a Torstein.
On vous laisse pleurer.




et en bonus, ça part' folle de l'année dernière dans Black Winter. Vous aurez constaté que le jeune s'est fait une spécialité du run en park façon Amped.




Par ailleurs, fluofun a eu l'excellente idée de ressortir toutes les dernière part' du Don, on ne saurait donc que trop vous conseiller d'aller y faire un petit tour.

mardi 9 novembre 2010

Your's go straight to DVD



Si  vous aussi, vous préférez claquer vos deniers, durement acquis, dans une bonne soirée entre amis plutôt que l'achat d'un DVD, vu que de toute façon, vous n'avez plus de lecteur DVD (on est en 2010 quand même!), alors la période dans laquelle nous vivons devrait vous ravir un poil.
Depuis la début de la saison, c'est grâce au fabuleux outils internet que l'industrie du snow nous met à disposition ses dernières productions audiovisuelles. Très bien. C'est formidable, comme dirait Gildas.
Il y en a encore qui se font chier à livrer des DVD avec les mags, il paraît que c'est bien. Bon.
Aujourd'hui donc, c'est en 3 modes de distribution principaux qu'on retrouve les prod sur nos écrans plats et illuminés de post adolescents. Penchons nous donc sur cette "révolution de la distribution de films de tapis volant".

  • Les "Now available on Itunes": idée judicieuse pour lutter contre le téléchargement illégal, gratter un peu de thunes, sans avoir à s'emmerder avec des problèmes de presse, plus de dvd, plus de problème de diffusion (on est en 2010 quand même). Pas si sûr par contre pour ce qui concerne la diffusion. Et oui, si vous n'etes pas résident US, ou alors prêt à passer quelques longues minutes pour contourner le système, vous ne faites pas partie des clients interressant. Ok, c'est la faute d'Itunes, mais quand même.
  • Les DVD livrés avec les mags. Cool, gratuits (enfin si on achète la mag, mais bon, il faut bien l'entretenir notre presse spécialisée). Le seul problème, c'est que comme précédemment rappelé: qui a encore un lecteur DVD aujourd'hui?
  • Les vidéos gratuites sur internet. Attention bande de voyous punk sans foie ni loi, celle que les prod' mettent volontairement à disposition sur les sites, hein! Au final, une vidéo, qui est composée des exploits des riders sponsorisés, dans le but de promouvoir l'image et les produits de ces sociétés est donc bien un outil de promotion. Pourquoi on paierait pour avoir de la pub? Même si le cycle est un peu plus subtile, au final, une vidéo est un outil promotionnel, dont le financement repose à 90% sur les ventes des produits des marques qui sponsorisent les riders et souvent les vidéo. 
Donc voilà, pour conclure, laissons la parole à un panel d'expert, le même que celui qui bosse pour Kia:
"Gratuit et sur le net, c'est mieux que payant et en DVD"

Si ce sont les experts qui le disent...

    mardi 2 novembre 2010

    Fraîcheur




    La neige commence montrer le coin de sa ganache sur les différents massifs français, et je ne vous parle même pas des scandinaves ou des canadiens, ça serait obscène. Du coup, on a mis de l'essence dans les planches, cirer les boots, repasser les tenues, et farter la voiture.
    On est prêt, et comme chaque année à la même saison (ce qui prouve le sérieux des saisons!) on s'échauffe en buvant des bières et en mangeant des Pringles devant les dernières vidéos des américains, des européens et puis c'est tout.
    C'est vrai, pas de prod japonaise, pas de pro sud américaine, une étrangeté qui a déjà été soulevée ici même, à l'époque où la pression financière permettait encore de passer des journées devant internet à mettre à jour des blogs sans lecteur.

    Passons du coq à l'âne, comme dans une partouze à la ferme, et intéressons nous aujourd'hui à un des rider les plus violent de ces deux dernières saisons audiovisuelle: Dan Brisse.
    Nous l'avions déjà encensé ici-même l'année dernière pour ça part héroïque dans Neverland, et bien aujourd'hui, dans Now / Here,  il confirme assez radicalement tout le bien qu'on peut penser de lui. Une brute, un mutant, un bourrin, tech et fat, urbain et backountry, avec des bons vols, des gap to rail, et quelques gaps urbains à peine engagés, qui semblent être ses signatures tricks.

    Au milieu d'une production qui est retombée dans ses travers de gâcheuse de talents, Dan, avec une part péchue et des gros, très gros tricks, donne une claque vivifiante à une vidéo linéaire, qui manque de relief et qui pourrie les images de riders méchamment engagés avec un montage aussi plat que Jane Birkin, et une sélection musicale digne, pour sa majorité, d'une radio de lycée agricole.
    Donc d'abord félicitations Justin Hostynek, puisque apparemment, c'est lui le responsable du saccage montage, pour réussir à rendre soporifique le visonnage des meilleurs snowboarders du monde qui niquent tout, partout.
    Mais surtout bravo à Dan Brisse pour s'en sortir, et pondre une part qui la coupe quand même pas mal!