dimanche 4 octobre 2009

You spin me round

Le spin to win est bien connu des pratiquant de snowboard dans des salles de concert ou sur des set-up. En soi, c'est dégeulasse. Le degré zéro de ce que le snow à de cool, l'affront au style, l'insulte au kiffe du snow, ou quand une bande de mec dénués de charisme cherchent à trouver la reconnaissance qu'ils ne trouverons jamais dans une video part.
Et pourtant...
Récemment, nous avons tous vu un scandinave (oui, pour les Algériens, marocains ou tunisien on ne fait pas l'effort de la distinction nationale, alors pareil avec les suédois, norvégiens, danois, finlandais) faire 4 tours et demi en l'air avant de retomber sur ses pattes. Le mec est chime, le tricks est chime, le grab est chime, a priori, tout ce qu'il faut pour attacher le gonze à un arbre, à poil, et l'enduire de miel, et attendre que soit un ours, soit les fourmis viennent lui régler son compte.


Mais en fait, si on y réfléchis bien, l'histoire du snow n'est pas forcément toujours glorieuse. Il arrive une fois de temps en temps (voir plus) que l'évolution passe par une créature hybride, juste sortie de prison, au style absent, mais qui pousse un peu l'enveloppe (pour faire un anglicisme), et oblige les autres, souvent plus exigent en terme de style, de classe, enfin les bons quoi, à envoyer plus gros, mais avec style.
Un double cork, en soit, c'est ignoble, sauf quand Solberg s'en charge. Un 1080, c'est un trick de dervich tourneur, sauf, quand JP le claque, comme on claque un gosse qui fait chier.

Mon point (nouvel anglicisme) c'est ça, on ne peut pas toujours compter sur Terje ou Backman pour mettre des majeurs breakthrough (hummmmm...) dans le snow. Parfois, c'est des tous moches. Vivement que les bons s'occupent de réparer ça.



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