mardi 6 octobre 2009

Do It Yourself

Jeremy Jones, le légendaire freerider, pas le freestyler mormon, lance sa propre compagnie, après s'être fait gentiment dégagé de chez Rossignol, son ancienne crémerie pendant presque 20 ans.

Oui, notre style, c'est pas la news chaude, vous avez les snowboarders de chez Yelle pour ça, mais en ces temps de crise, il est interressant de se penché sur cette "culture" du do-it-yourself, qu'entraîne cette vague de licenciement massif au sein de l'industrie.

En effet, Yes Now Board (un nom un peu foireux sur un concept un peu brumeux, mais qui transpire l'honneté et la passion), Week End Snowboards, et maintenant Jones Snowboard. Pour un milieu qui se veut core, et en dehors des considérations classique du marché de la tronçonneuse, on se rend compte, que comme pour tous les secteurs, en cas de degazage, les employé montent leur propre affaire, et vu l'aspect pourri de la gestion de boîte aujourd'hui, on peut le comprendre aisément, voir même l'encourager.
Cependant...
Malgrès tout le succès qu'on souhaite à Jérémy Jones, son projet sans un peu déjà le sapin. Les ventes de snow sont déclinantes et le marché du freeride, pas le marché le plus porteur. Pour ce qui est de nos amis de chez Yes, un projet qui, je le répète transpire l'honnêteté et le retour au source. Mais déjà, on s'en souvient, au début de l'aventure, les fondateurs voulais une companie 100% rider owned, et quelques mois plus tard, pragmatisme oblige, on retrouve déjà un jeune "costard", pour aider à la gestion de la boîte. Ce n'est pas un mal, mais c'est le premier pas vers le danger, souhaitons qu'ils aient également le coeur pour ne pas se laisser bouffer par des décisions trop... pragmatiques.

Ok, on a envie de croire au succès de ces nouvelles boites plus basées sur les noms de leur fondateur que sur une nouvelle technologie ou autre chose. Des projet basés sur la communication (et c'est tant mieux, c'est la communication qui fait du snowboard ce qu'il est) mais qui à un moment, hélas, devront se confronter à la réalité comptable et marketing. En espérant très sincèrement que ce seront les gens honnête de chez Jones snowboard ou Yes, ou encore Bata ou Week End snow qui tiendront le pavé, et dégageront les crouilles des maxi corp qui ne voient le snow qu'en tableaux d'analyse financière.
Espérons...En attendant bonne chance aux nouvelles boîtes qui ont une vraie crédibilité.

Aucun commentaire: